Le Crawl
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Cette nage "reine"
est le style le plus rapide et le plus utilisé pour parcourir de longues distances.
Cette nage couvre les séries les plus vastes, du 50 mètres au 1500 mètres, donc
du sprint le plus pur à l’endurance la plus dure. En compétition, on ne parle
pas d’épreuves de crawl mais de Nage Libre même si tous les nageurs choisissent
le crawl pour sa rapidité.
« To crawl » qui signifie « ramper » en anglais et décrit
bien le mode de propulsion utilisé.
Relativement simple au niveau technique, le problème essentiel réside dans la
maîtrise de la respiration. En effet, on ne peut pas garder la tête hors de
l'eau plus d'une longueur et à l'inverse on ne peut pas tenir en apnée sous
l'eau sur cette distance. La tête ne peut rester
L'asymétrie du mouvement
Le crawl est une nage asymétrique: c’est à dire que les parties droite et gauche du corps et notamment les bras et les jambes, effectuent les mouvements inverses.
Le mouvement des bras, des mains et des jambes
Le crawl débute le bras allongé, dans le prolongement de l'épaule, la main dans l'eau.
Il se compose de 3 phases:
Pendant la
mise en place ou la
prise d'appui, la main se positionne correctement pour l'appui avant la traction, elle s'oriente légèrement vers l'extérieur.
La
phase de traction correspond à un mouvement en léger arc de cercle vers l'extérieur pour respecter le mouvement naturel du bras.
La main vient se repositionner vers le centre du corps, le bras se plie et le coude se positionne à l'extérieur par rapport à la main. Le bras est donc prêt pour la poussée.
La
phase de poussée s'effectue dans un léger arc de cercle orienté vers l'intérieur. Elle termine le mouvement du bras et consiste à effectuer un léger arc de cercle orienté vers l'intérieur, tout en orientant la paume de la main vers le bas du corps, gardant ainsi une bonne surface de poussée.
En fin de poussée,
la main se repositionne davantage vers le coté du corps afin de sortir de l'eau
au niveau de la cuisse.
Le retour du bras est aérien et utilise au maximum le coude pour libérer l'épaule
de tout le poids du bras: c'est le retour du bras "coude en l'air".
Le battement des
jambes se fait par des impulsions souples des jambes et des pieds de
haut en bas. Il ressemble à ceux employés en
dos mis à part que la position est ventrale.
Notons que seule la jambe qui descend travaille. L'autre est "déconnectée" et remonte par l'effet d'inertie.
La synchronisation entre le mouvement des bras et des jambes n'est pas universelle: à chacun de trouver son propre rythme tout en sachant que plus le mouvement des jambes est rapide et plus la consommation d'oxygène est importante.
Le mouvement des jambes sert plus aisément à l'équilibre du corps et il est beaucoup moins efficace dans la propulsion que le mouvement des bras.
Aussi, les battements trop à l'extérieur sont totalement inefficaces même s'il est essentiel de garder les jambes prés de la surface et le corps très allongés.
La respiration
Pour respirer, on préconise souvent une respiration à 3 temps:
A la fin du mouvement sous-marin, on tourne légèrement la tête, sans soulever le buste sur un côté pour inspirer brièvement.
Lors du retour aérien du bras, on replace la tête dans l'eau, dans l'axe du corps, le regard dirigé vers le fond du bassin.
On garde la tête dans l'eau pendant les trois passages sous-marins suivants. On en profite pour expirer complètement.
On tourne la tête de l'autre côté pour inspirer à nouveau et ainsi de suite.
BON COURAGE…