Le dos
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C’est une nage alternée, relativement simple au niveau de l’apprentissage.
Malgré tout beaucoup de nageurs ne sont pas motivés par cette nage car ils n’arrivent pas au premier abord à maîtriser les 3 paramètres essentiels : la flottaison, la respiration et la vision. Et donc cette nage ne paraît pas toujours agréable à nager au début même s’il ne s’agit que d’un petit cap à passer.
Une fois l’appréhension de l’espace arrière dépassée la progression est rapide.
L'asymétrie du mouvement
Le dos crawlé est une nage asymétrique: c’est à dire que les parties droite et gauche du corps et notamment des bras et des jambes effectuent les mouvements inverses.
Le mouvement des bras, des mains et des jambes
Le dos crawlé débute le bras allongé, dans le prolongement de l'épaule, la main dans l'eau.
La phase de traction se traduit par une ouverture en arc de cercle tout en gardant la paume de la main orientée vers le bas du corps. Les mains gardent ainsi une surface de contact suffisante avec l’eau.
Notons bien que les mains et les bras s’enfoncent dans l’eau pour utiliser la force de l’eau mais doivent absolument rester proches de la surface. On doit pouvoir nager le dos dans moins d’un mètre d’eau.
Ensuite les mains se rapprochent du corps et préparent la poussée qui consiste à déplier complètement le bras jusqu’au corps.
Le retour du bras vers une position de traction (bras derrière la tête) est aérien et le bras reste tendu et droit. Le travail des épaules facilite ce retour.
Le bras droit et le bras gauche ont chacun un mouvement asymétrique, c’est à dire que quand l’un rentre dans l’eau, l’autre ressort.
Le battement des jambes part de la hanche et mobilise toute la jambe jusqu'à la cheville. Lors de sa montée et de sa descente, la jambe reste tendue mais sans raideur, la cheville en extension, légèrement tournée vers l'intérieur et vers l'autre jambe. Le mouvement alternatif des deux jambes est ample, proche de la surface. Notons que seule la jambe qui descend travaille. L'autre est "déconnectée" et remonte par l'effet d'inertie.
La synchronisation entre le mouvement des bras et des jambes n'est pas universelle: à chacun de trouver son propre rythme tout en sachant que plus le mouvement des jambes est rapide et plus la consommation d'oxygène est importante.
Le mouvement des jambes sert plus aisément à l'équilibre du corps et il est beaucoup moins efficace dans la propulsion que le mouvement des bras.
Aussi, les battements trop à l'extérieur sont totalement inefficaces même s'il est essentiel de garder les jambes prés de la surface et le corps très allongés. Rester bien droit est une des clés de cette nage pour éviter d’enfoncer son bassin et ses jambes… Pour éviter de couler...
La respiration et le repérage dans l’eau
Les problèmes respiratoires sont réglés puisque le visage reste hors de l'eau et les mouvements des bras et des jambes sont relativement naturels. On respire lorsque le bras qui éclabousse moins que l’autre passe près du visage et on inspira à l’inverse.
Pour se repérer en dos il suffit de pencher tous les trois mouvements la tête en arrière quand un des bras rentre dans l’eau. Aussi, s’il existe des fanions près des bords de bassins, on sait qu’il reste 2 mouvements de bras avant le mur (cette méthode est valable quand le nageur est seul sur la ligne ou sur la trajectoire, il est tout de même préférable dans les autres cas de visualiser sa position dans l’eau, par rapport aux autres et au mur…)
BON COURAGE…